La flamme mange la bougie
À côté de moi
Ainsi, je peux t’écrire
Encore une fois
Le soleil a tiré la nuit
Mais je suis à toi, exquise
J’ai tant de choses à te dire
Que les jours ne suffisent
Précieux, le feu
Sur cette mèche
Qui brûle sans que rien
Ne l’empêche
Mais il n’est qu’ici
Dans ce cœur
Qui sèche
La cire coule sur la table
De nuit
Comme l’encre sur ce papier
Que tu lis
Comme le sang
Dans mes veines
Sans vie
La lumière commence
À diminuer
Bientôt il n’y aura plus rien
Je ne serai plus éclairé
Oh non, pas encore
Je n’ai pas terminé
Ce ne peut être ainsi
Trop tard
C’est fini
© 2011 Jean-Marc Lagniel
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