Il aimait tellement la vie
Il aimait tellement l’être humain
Il prônait tellement l'embellie
Qu’il n’avait cure de son destin
Il aimait tellement l’euphorie
De n’être jamais qu’un être humain
Qu’importe la voie, la folie
Il vivait toujours sans lendemain
À force de n’être qu’ouverture
Envers quiconque et son prochain
À trop suivre la belle aventure
Il s’est perdu en chemin
Il disait je ne suis qu’un être
Parmi tant d’autres peut-être
Mais qu’importe qui je suis
Pour l’amour de l’autre, je le suis
Il disait je ne suis pas grand-chose
Je ne serai jamais que moi-même
Surtout pas celui qui s’impose
Mais simplement celui qui aime
À force de n’être qu’ouverture
Envers quiconque et son prochain
À trop suivre la belle aventure
Il s’est perdu en chemin
Il aimait tellement la vie
Il aimait tellement l’être humain
Il prônait tellement l'embellie
Qu’il n’avait cure de son destin
Et il s’est perdu en chemin
© 2011 Jean-Marc Lagniel
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