Il aimait tellement la vie Il aimait tellement l’être humain Il prônait tellement l'embellie Qu’il n’avait cure de son destin Il aimait tellement l’euphorie De n’être jamais qu’un être humain Qu’importe la voie, la folie Il vivait toujours sans lendemain À force de n’être qu’ouverture Envers quiconque et son prochain À trop suivre la belle aventure Il s’est perdu en chemin Il disait je ne suis qu’un être Parmi tant d’autres peut-être Mais qu’importe qui je suis Pour l’amour de l’autre, je le suis Il disait je ne suis pas grand-chose Je ne serai jamais que moi-même Surtout pas celui qui s’impose Mais simplement celui qui aime À force de n’être qu’ouverture Envers quiconque et son prochain À trop suivre la belle aventure Il s’est perdu en chemin Il aimait tellement la vie Il aimait tellement l’être humain Il prônait tellement l'embellie Qu’il n’avait cure de son destin Et il s’est perdu en chemin
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