Perdu dans le cœur de la brousse Noyé dans la chaleur et la poussière Un vieux singe à la barbe rousse M’a indiqué le chemin de la rivière La soif me brûlait la gorge Mais un hippopotame qui pataugeait là Tout en suçant ses sucres d’orge M’a dit : “Cette eau est mauvaise, n’en bois pas !” Un éléphant, passant, nonchalant, M’a porté dans le creux de sa trompe Jusqu’à un étang clair et flamboyant Des brillances du jour qui s’estompe Et nous avons bu ensemble Côte à côte, doucement, Cette eau pure qui ressemble Aux plus beaux rêves d’un enfant
Les derniers témoignages