Chevaliers de la Table Ronde, en allant au combat Pensiez-vous qu’un jour le monde tomberait aussi bas Se battre, à votre époque, avait un sens profond Sans aucune équivoque, la cause avait un nom Mais aujourd’hui, voyez-vous Il n’y a de guerres si peu ou prou Le seul ennemi qui ne fasse face À l’homme c’est la femme, hélas ! Car cette belle coquette, quoi de plus légitime S’est mise martel en tête de plaider en victi-i-i-i-me Soldats de la brave patrie, en allant au combat Pensiez-vous qu’une telle infamie puisse un jour cadencer vos pas ? Il faut bien le reconnaître, les assauts, les débarquements N’ont plus vraiment de raison d’être sauf pour le rentre-dedans Alors aujourd’hui jusqu’où iriez-vous Pour faire montre de courage ? Faudrait-il se mettre à genoux Afin que femme se ménage ? Car cette fière Andalouse qui sommeille en chaque femme La rend aussitôt jalouse à la moindre orifla-a-a-a-me Gladiateurs dans votre cirque, en allant au combat Vous n’connaissiez pas l’Amérique ni la télé, ni le sida Mais question de survie, vous n’aviez pas le choix Il n’y avait pas de psy pour vous dire que le plus fort vaincra Ainsi aujourd’hui que diriez-vous Si se dressait une cuirasse En guise de tendre nounou Pourriez-vous rester de glace ? Car cette fièr’ guerrièr’ dans toute sa hardiesse Ne sait plus satisfair’ sa pauv’ p’tit’ pair’ de fê-ê-ê-ê-sses Ouvriers au cœur de la chaîne, en allant au combat Envers l’abus et contre la haine, de n’être pris que pour des moins que ça Vous étiez bien loin de penser que l’ultime lutte finale Ne finisse par reposer que sur la femme, c’était fatal Mais aujourd’hui laisseriez-vous Avec même un peu de recul Se propager ce courroux Si tendre mais si ridicule Car cette sacrée coquine, divine petite coquette Ne veut plus faire ni la cuisine ni danser sous la couè-è-è-è-ette Ainsi soit dit, chers compatriotes, allons donc au combat Afin que ces petites sottes puissent retrouver tout l’éclat Qui fait qu’l’on s’ra toujours, sans une pensée malsaine Pour elles chaque jour, tout amour et sans haine Qui fait qu’l’on s’ra toujours, sans une pensée malsaine Pour elles chaque jour, tout amour et sans hai-ai-ai-ai-ne
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