À quoi ça sert de se dire amis Si c’est pour s’aimer en chiens de faïence Quand les coups durs traversent la vie Il n’y a plus à compter les distances Quel que soit le nombre de kilomètres Quand on veut franchir les murs Il y’a toujours un train, une voiture Mais surtout pas de peut-être Je suis venu pour toi Je suis venu pour toi aussi Je suis venu pour vous Une petite blague et ça redémarre Comme on dit ça nous rappelle le bon temps Un coup de gnôle et un bon cigare C’est pas souvent mais là c’est le moment Le ventre rempli, les têtes se vident Pour parler de tout, de rien Parler, parler, au moins, ça fait du bien Mais la nuit devient humide Qu’importe l’heure et la fatigue Avant que l’avenir s’efface Un peu d’amour parfois ça guide Au moins on se regarde en face Je suis venu pour toi Je suis venu pour toi aussi Je suis venu pour vous À quoi ça sert de rester cloîtré Chez soi pendant que le temps se défile Quand on dit «les amis c’est sacré» Fermer les yeux, c’est petit ou débile Il ne faudrait surtout rien oublier Hier, on jouait aux fêtards Les boîtes, les filles, le flipper, le billard Qu’est-ce qu’on a pu rigoler Je suis venu pour toi Je suis venu pour toi aussi Je suis venu pour vous Il ne faudrait surtout rien regretter Demain il sera trop tard Allez, viens, on part en virée ce soir On n’a pas fini de rigoler
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