Est-ce aller trop loin que d’oser
Laisser son instinct diriger
Les gestes’ que l’on s’est refusés
De par la morale inculquée
Comme un Clint Eastwood qui se questionne
Sur la route de Madison
N’y a-t-il pas d’alternative
Lorsque se pointe la dérive
Pour que son âme rêve et vive
La passion qui brûle la rive
Comme un Clint Eastwood qui déraisonne
Sur la route de Madison
Si furtive est la belle histoire
Où est l’abus de la mémoire
Juste contée dans un grimoire
Pour qui voudra un jour savoir
Comme un Clint Eastwood qui n’est qu’un homme
Sur la route de Madison
Il y a des ponts, des passerelles
Qui mènent jusqu’au septième’ ciel
Pourquoi tenir et inhiber
S’autodétruire pour protéger
L’ennui et le plaisir frustré
S’unir c’est comme’ se libérer
Comme un Clint Eastwood qui s’abandonne
Sur la route de Madison
Quand le désir frappe à la porte
Lorsque l’envie est la plus forte
Autant que le Bon Dieu l’emporte
Que la vie ne reste’ pas lettre morte
Comme un Clint Eastwood qui déraisonne
Sur la route de Madison
Qui décide est un grand mystère
C’est le profond et le sincère
En attendant s’il faut se taire
Le temps fera bien son affaire
Comme un Clint Eastwood qui n’est qu’un homme
Sur la route de Madison
Est-ce aller trop loin que d’oser
Laisser son instinct diriger
Pour que son âme rêve et vive
La passion qui brûle la rive
© 2017 Jean-Marc Lagniel
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