C’est un abîme Ouvert sous mes pieds Épreuve ultime Un gouffre béant Qui se dessine Toujours sous-jacent Qui m’assassine Comment oublier Les heures exquises Si fort partagées Ces douces bises Et ces doigts géants Qui, beaux, dessinent Si bien les enfants Bonheur ultime Sur moi, posés Pas de déprime Hors de ce guêpier La vie s’arrime À l’abnégation Forgée par le rire En partition Plutôt que mourir Il faut s’accrocher C’est un abîme Ouvert sous mes pieds Épreuve ultime Un gouffre béant Qui se dessine Toujours sous-jacent Qui m’assassine Comment oublier
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