Au fond de ma mémoire’ je déambule
Fonds de tiroirs et vestibules
Revient la vieille histoire où tout bascule
Et je m’égare en funambule
Je m’épanche au hasard pauvre incrédule
Regard hagard je somnambule
Revois le faux départ et je fabule
Sans plus d’espoir je capitule
Serait-ce un mensonge
Une calomnie
Mais toujours me ronge
Cette ignominie
Si c’est un mensonge
Comme’ certains l’on dit
Moi lorsque j’y songe
C’est la mort de la vie
La mort de la vie
Au cœur de ma mémoire’ tout se bouscule
Peur des regards, du ridicule
Mais un coup de poignard, un tentacule
C’est du curare qui s’inocule
Un coup de Trafalgar, la canicule
Sans crier gare, tout mon corps brûle
Si je pouvais un soir crever la bulle
Fin de l’histoire en libellule
Serait-ce un mensonge
Une calomnie
Mais toujours me ronge
Cette ignominie
Si c’est un mensonge
Comme’ certains l’on dit
Moi lorsque j’y songe
C’est la mort de la vie
La mort de la vie
Je n’avais pas l’âge de tout comprendre
Un jour ou l’autre il faudra l’entendre
Serait-ce un mensonge
Une calomnie
Mais toujours me ronge
Cette ignominie
Si c’est un mensonge
Comme’ certains l’on dit
Moi lorsque j’y songe
C’est la mort de la vie
La mort de la vie
© 2024 Jean-Marc Lagniel
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