Dans un désert où il n’y a pas d’eau
Il se sent la méduse du radeau
Un peu maso, un peu sado
Il porte sa vie dans un sac à dos
Il voit l’avenir comme un mikado
Mais rêve d’un nouvel eldorado
Se prend pour un desperado
Souvent un peu paumé, un peu crado
Il se met ses parents à dos
Ne leur fait jamais de cadeaux
Ne veut pas visiter le Prado
Préfère chanter le blues et le fado
Il suit ses études en badaud
S’endort en pensant à Mado
Il l’aime en aficionado
Mais ce n’est encore qu’un pintadeau
C’est un ado
Toujours et encore
Mais on l’ado - l’ado - l’ado
Mais on l’adore
L’ado
© 2013 Jean-Marc Lagniel
Bravo ! La justesse d’observation me laisse penser que tu as largement bénéficié de cours particuliers dispensés (bien malgré eux !) par les 2 zados qui cohabitent avec nous… tout ça est très bien vu ! 😉