Le soleil réchauffe les murs de la ville
Mais il me brûle les yeux
Et bien que de plus en plus il brille
Mon corps et mon sang restent froids
C’est dommage que tu ne sois pas là
Toi qui aimais tant le soleil comme ça
Mais lui aussi va s’en aller
Derrière l’horizon que je ne regarde plus
Et le soir va venir m’étouffer
Les souvenirs vont se faire plus aigus
La lune arrive et me regarde
Seul, recherchant le sommeil
Jamais plus elle ne pourra
Nous épier du crépuscule à l’aurore
Moi, j’aimais tant vos deux compagnies
Mais à présent l’une d’elle est partie
Oh-ooh
Oh-oh...
Oh ! Des rencontres, il y en a bien encore
Mais le soleil en est toujours le témoin
Lui et lui seul peut toucher ton corps
Je n’ose même plus prendre ta main
Mais, peut-être, inconscient, un peu flou
Un espoir encore subsiste
Et si, au cours d'un prochain rendez-vous
Survenait... une éclipse ?
Oh-ooh
Oh-oh...
© 2011 Jean-Marc Lagniel
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