Moi, le rap, je suis tombé dedans quand j’ai grandi Ça m’a pris dans les tripes et c’est monté petit à petit C’est le beat et les mots qui ont fait battre mon coeur Ça a été comme une porte qui s’ouvrait à l’intérieur Pour faire entrer et sortir toutes les douleurs Pour parler sans blâme ni honte du malheur Pour pouvoir mélanger les sons, les langues et les couleurs Allez, j’ose le dire, pour voir aussi un bout de bonheur Avant j’étais raplapla mais le rap m’a rapicolé J’étais comme un rapin, perdu, paumé, de partout rapiécé J’aimais pas les rapaces et je ne voulais pas rapiner Avec des amis rapides en pensées on s’est rapprochés Et c’est la zik qui nous a rapatriés à la vie Maintenant on voit tout in blue comme dans une rhapsodie Ça change les rapports on peut s’accrocher aux rappointis On a le raptus imaginaire et le plaisir en rappel de cuti Mais toi, le rap, qu’est-ce que tu en connais vraiment au fond Le rap, c’est comme les voitures, y’a plein de concessions Y’a des petites et des grosses, des belles et des poubelles Des originales et des banales, des cotées, des copies Celles qui mettent le feu à la route, là, tu kiffes devant Et celles qui te donnent envie de vomir si tu montes dedans Tu vois, les bagnoles, il y en a pour tous les sous et les goûts Pour le rap c’est pareil, il y en a pour toutes les oreilles Et puis il y a aussi et surtout les conducteurs Ah-ah, parlons-en de ceux qui ont le permis de se croire Tout permis, de frimer, d’affranchir les lignes sans histoire De rouler en excès d’ivresse en pensant être à l’honneur Tout ça pour emballer-déballer des poufs à l’arrière Le genre de meufs qui ont leur QI dans le soutif et le derrière Qui vénèrent les insultes et qui se traînent plus bas que terre Mais dans le regard du vrai rappeur on n’y voit rien de vulgaire Pour nous, le rap c’est à l’oppose et c’est autre chose On est là pour s’aider à plaider nos idées en osmose Tous égaux, que l’on soit beur, yellow, black ou rose On est un groupe-uni où chacun scande ses mots et ose Avec brio, comme des gringos et des poulbots maestros Issus de la société on vient tous de tout en haut Même si c’est plus souvent d’une tour que d’un château Car nous, le rap, c’est le pur le vrai qu’on a dans la peau J’ai planté mon drapeau dans la peau du rap
bonjour j’ai fait un morceaux sur ce texte je vous envoie
le resultat final si vous le voulais
superbe texte que j’ai bien aimer
musicalement tiseb sincerité
Merci Tiseb, ok pour écouter le résultat ! à +, Jean-Marc
Rap