C’est un abîme
Ouvert sous mes pieds
Épreuve ultime
Un gouffre béant
Qui se dessine
Toujours sous-jacent
Qui m’assassine
Comment oublier
Les heures exquises
Si fort partagées
Ces douces bises
Et ces doigts géants
Qui, beaux, dessinent
Si bien les enfants
Bonheur ultime
Sur moi, posés
Pas de déprime
Hors de ce guêpier
La vie s’arrime
À l’abnégation
Forgée par le rire
En partition
Plutôt que mourir
Il faut s’accrocher
C’est un abîme
Ouvert sous mes pieds
Épreuve ultime
Un gouffre béant
Qui se dessine
Toujours sous-jacent
Qui m’assassine
Comment oublier
© 2017 Jean-Marc Lagniel
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