Composé et interprété par François Benest
J’étais bien en peine Assis sous un chêne Quand vint une dame Je fus sous le charme Sous un saule pleureur Là j’ouvris mon cœur Derrière un sapin Je lui pris la main Non nous ne sommes pas de bois Alors pourquoi, pourquoi pas Si l’on prenait tous deux racine Pour que s’unissent nos résines C’est tout votre être qui me branche Revoyons-nous dimanche Puis vint le printemps Les cerisiers blancs Les doutes s’achèvent Quand monte la sève Là on a croqué Le fruit du pommier Deux cœurs enlacés Sur un tronc gravés Nous étions faits du même bois Qui se brûle en feu de joie Et l’on a pris tous deux racine Se sont réunies nos résines Ensemble sur la même branche Mon Dieu les beaux dimanches Et c’est ainsi qu’en toute logique Poussa notre arbre généalogique Nous eûmes Églantine Enfant sans épine Puis vint Olivier Rameau désiré Mais pour un troisième Là j’ai dit on freine Déjà deux marmots C’est bien du boulot Je n’avais pas la langue de bois Est-ce ça qui n’lui plut pas La fin de la fable Est bien mise-érable Car tel un prunier Mon cœur fut secoué D’apprendre et j’en tremble Que j’étais trompé Dès lors être ensemble Fut un peu plié Nous avons coupé nos racines Dans ces cas-là, on se résigne Deux feuilles qui tombent’ de leur branche Adieu les beaux dimanches - musical - J’étais bien en peine Assis sous un chêne Quand vint une dame Je fus sous le charme
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