Quel est ce parfum qui m’émoustille, qui me ravigote les papilles Assurément, il est divin, ça sent la fille Quelle est cette odeur qui me titille entre le musc et la vanille À n’en pas douter, je la connais bien, ça sent la fille Douce brise féminine Allume la flamme de mes narines Et tous mes autres sens unanimes S’embrasent aussi, c’est légitime Quelle est cette peau qui frétille, sous mes doigts fiévreux, malhabiles Douce comme un drap de satin, ça sent la fille Plus je la caresse, plus je pétille, j’en perds la tête, je pars en vrille Toutes ces rondeurs sous ma main, ça sent la fille Douces volutes féminines Réveillent mon âme câline Et tous mes autres sens unanimes S’affolent aussi, c’est légitime Quelle est cette silhouette gracile, qui m’illumine les pupilles À en zieuter son tour de rein, ça sent la fille Plus je la vois, plus je vacille, ma vue se brouille, mes prunelles brillent D’une paire de lunettes nul besoin, ça sent la fille Douces courbes féminines M’en mettent plein les rétines Et tous mes autres sens unanimes S’extasient aussi, c’est légitime Quelle est cette chair qui croustille sous mes dents quand je la mordille Son goût subtil est un festin, ça sent la fille Plus je la croque, plus je babille, ça fleure bon l’orange, la myrtille Je la déguste à n’en plus faim, ça sent la fille Tendres douceurs féminines Si délicieuses et si fines Et tous mes autres sens unanimes S’en régalent aussi, c’est légitime Quelle est cette voix qui me houspille, qui me dégonfle les chevilles Me mettant face à mon destin, ça sent la fille Mais si elle se fait douce et gentille, là j’en prends plein les écoutilles Telle Loreleï aux vents malins, ça sent la fille Douces mélopées féminines Se jouent de moi et m’assassinent Et tous mes autres sens unanimes S’enchantent aussi, c’est légitime Douce présence féminine Attise mon ardeur intime Car mes cinq sens unanimes Ne vibrent que par les siens... ... c’est légitime
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