Quand mon corps allongé
Près de son corps allongé
Ne veut pas s’endormir
Sous les draps, protégé
De la journée soulagé
Il ne peut pas finir
Si tôt prendre congé
Dans la nuit être figé
Passe un ang’ du désir
De sourires prolongés
Et de plaisirs partagés
Il voudrait s’en nourrir
Léger, léger, léger
L’égérie est à son apogée
Va t-ell’ m’encourager
Léger, léger, léger
L’ai-je été, un soupçon mitigé
Somm’s-nous des étrangers
Sa chaleur m’a piégé
Tiens, son pied a bougé
Est-ce un signe, un espoir
L’envie est en viager
Je ne vais pas m’ombrager
Déjà qu’il fait si noir
Le camp est assiégé
Et le terrain grillagé
C’est foutu pour ce soir
Je pars dans les songes et
En rêv’ je vais voyager
Pour la fin de l’histoire
© 2014 Jean-Marc Lagniel
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