Quand mon corps allongé Près de son corps allongé Ne veut pas s’endormir Sous les draps, protégé De la journée soulagé Il ne peut pas finir Si tôt prendre congé Dans la nuit être figé Passe un ang’ du désir De sourires prolongés Et de plaisirs partagés Il voudrait s’en nourrir Léger, léger, léger L’égérie est à son apogée Va t-ell’ m’encourager Léger, léger, léger L’ai-je été, un soupçon mitigé Somm’s-nous des étrangers Sa chaleur m’a piégé Tiens, son pied a bougé Est-ce un signe, un espoir L’envie est en viager Je ne vais pas m’ombrager Déjà qu’il fait si noir Le camp est assiégé Et le terrain grillagé C’est foutu pour ce soir Je pars dans les songes et En rêv’ je vais voyager Pour la fin de l’histoire
Les derniers témoignages