Quand mon regard, j’avoue, sur vous se pose
Un sentiment si doux en moi s’impose
Vous transformez en vers toute ma prose
Aux pieds de vous mes armes je dépose
Puisqu’entre nous, ce soir, rien ne s’oppose
Je sens poindre un espoir, je le suppose
Pour que le charme, enfin, passe en osmose
Si l’on voyait, à deux, la nuit en rose
Champagne aidant, bien sûr, sans overdose
Bien au-delà de la métempsychose
Il suffirait, je crois, de pas grand-chose
Pour que nos êtres se métamorphosent
Alors si fait, bien fou, je vous propose
Soyez ma douce idylle qui dispose
Tutoyez-moi, créez l’apothéose
Dites-moi juste un mot : «Oui, vas-y...»
© 2019 Jean-Marc Lagniel
Les derniers témoignages