Quand mon regard, j’avoue, sur vous se pose Un sentiment si doux en moi s’impose Vous transformez en vers toute ma prose Aux pieds de vous mes armes je dépose Puisqu’entre nous, ce soir, rien ne s’oppose Je sens poindre un espoir, je le suppose Pour que le charme, enfin, passe en osmose Si l’on voyait, à deux, la nuit en rose Champagne aidant, bien sûr, sans overdose Bien au-delà de la métempsychose Il suffirait, je crois, de pas grand-chose Pour que nos êtres se métamorphosent Alors si fait, bien fou, je vous propose Soyez ma douce idylle qui dispose Tutoyez-moi, créez l’apothéose Dites-moi juste un mot : «Oui, vas-y...»
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