Quand l’émotion te remplit le corps
Qu’il n’y a plus de place pour encore
Quand ton cœur au plus profond se noue
C’est de l’eau qui te coule sur les joues
Trop de tristesse ou trop de bonheur
Tout se mélange et tu voudrais t’enfuir
Aller courir sur d’autres rivages
Là où les vagues n’ont pas de visages
Coulent tes larmes
Ce n’est pas un drame
La vie c’est pas que du Mozart
C’est aussi du Wagner
Avec ses hélicoptères
Qui volent vers la mer
Coulent tes larmes
Ton cœur se désarme
La vie c’est aussi du Gainsbourg
Avec ses calembours
Sans aller et sans détour
Pour n’être que soi-même
Quand la pudeur te pousse à te taire
Comment choisir entre un père une mère
C’est de l’amour fusion qui s’acharne
Le ciel qui tonne avec ses hallebardes
Plein de voyages à l’ombre du monde
Tout en partage au cœur de l’émotion
Tu te résignes mais tu t’inondes
De pauvreté, d’oubli, de déraison
Coulent tes larmes
Ce n’est pas un drame
La vie c’est pas que du Mozart
C’est aussi du Wagner
Avec ses hélicoptères
Qui volent vers la mer
Coulent tes larmes
Ton cœur se désarme
La vie c’est aussi du Gainsbourg
Avec ses calembours
Sans aller et sans détour
Pour n’être que soi-même
Sous quel soleil pourront sécher
Autant d’images au goût salé
© 2019 Jean-Marc Lagniel
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