J’aime lorsqu’il ne fait pas chaud Parce qu’enfin j’ai frais Je fais peur aux moineaux Et dans l’fond d’l’aire l’aigle renaît Je deviens cannibale De la lune, de la paix, J’enfume la capitale De buée de sauvetage aux aguets Et si je m’enrhume, ma foi, Bonjour la camomille Le thermomètre bien droit, La prise de la pastille J’arrime mes amarres au plus près Traverse mon mouchoir en courant J'exauce de tous mes souhaits Et respire dans l’entrebâillement Finalement, la vie est une grande joie Pleine de hauts, plein les bras, Surtout si le doute n’existe pas Moi j’aime lorsqu’il fait froid
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