Quand j’aurai bu mon dernier verre
Prêt à nourrir les petits vers
Quand viendra l’éternel hiver
Je n’vais pas m’la jouer à l’envers
Quand il n’y aura plus de feu vert
Si chaque jour est un calvaire
Je m’ouvrirai vers l’Univers
Les bras, les yeux, bien grands ouverts
Alors à ma santé, levez vos verres
Oh oui, vous mes amis, joyeux pervers
C’est sûr, on en a fait, des faits divers
Non, ne soyez ni tristes ni sévères
Allez, à ma santé, levez vos verres
Quand je n’remet’rai plus l’couvert
Je réécout’rai Revolver
En pensant ce qu’ils bravèrent
Et tout ce qu’ils ont découvert
Quand sera mon corps recouvert
La nuit j’irai par les travers
En troubadour ou en trouvère
Égrener au vent quelques vers
Alors à ma santé, levez vos verres
Oh oui, vous mes amis, joyeux pervers
C’est sûr, on en a fait, des faits divers
Non, ne soyez ni tristes ni sévères
Allez, à ma santé, levez vos verres
Quand j’aurai bu mon dernier verre
Prêt à nourrir les petits vers
Avec des pantoufles de vair
J’irai danser dans l’Univers
Alors à ma santé, levez vos verres
Oh oui, vous mes amis, joyeux pervers
C’est sûr, on en a fait, des faits divers
Non, ne soyez ni tristes ni sévères
Allez, à ma santé, levez vos verres
À ma santé, levez vos verres
À ma santé, levez vos verres
À ma santé, levez vos verres
À ma santé, levez vos verres
© 2025 Jean-Marc Lagniel
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