Les bœufs carottes Les têtes de linottes Les drôles de ouistitis La chienne de vie Les grenouilles de bénitier Les pigeons qui se font plumer Les couleuvres que l’on avale La mort du p’tit ch’val Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition Les poules mouillées Quelles mouches les ont piquées ? Dans les jambes des fourmis Les éléphants du parti Un temps de cochon De la farce le dindon Entre une pie voleuse Et une mouette pas rieuse Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition Fi des oiseaux de mauvais augure Malins comme des singes qui se figurent Être l’hirondelle qui va faire le printemps Pour que les perroquets parlent à tous vents À force de jouer les coucous Et de hurler avec les loups De voir des miroirs aux alouettes On a des moineaux dans la tête Une mémoire d’éléphant Les poules qui ont des dents La politique de l’autruche Mais à l’oreille la puce Le doux chant du cygne Les chauds lapins indignes Pas si folle la guêpe Elle monte, elle monte la bé-bête Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition Les langues de vipère Les vautours qui exaspèrent Le putois qui ne fait que brailler Le mérinos qu’on laisse pisser Les baleines qui se marrent Rusées comme des renards Les carpes toujours muettes Les poux en quête de têtes Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition Fi d’être des moutons de Panurge Le réveil des marmottes, ça urge On n’est pas piqué des hannetons Chacun veut prendre sa part du lion Alors haro sur le baudet Et ses roupies de sansonnet Assez de jouer aux taupes myopes Que tous les lièvres se lèvent, et hop ! Les têtes de mule Les ortolans qu’on adule Les crabes dans leur panier Les ours mal léchés Les brebis égarées En monnaie de singe payées Les beaux ou les crapauds C’est kif-kif bourricot Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition Adieu veau, vache, cochon La basse-cour est en perdition
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