Du vert au bleu à perte de vue
Les rochers noirs ont le ventre nu
Ils voient, sauvages, au bout l’horizon
Où l’homme sage ouvre sa raison
De n’être qu’un avec la Nature
Heureux, serein, sous le ciel azur
Plages de sable irisées d’embruns
Vers l’ineffable ultime destin
Cabo de Gata
Le dernier paradis
La hâte’ n’existe pas
Dans les maisons blanchies
Au bar El Manteca
Sur la terrasse assis
Un goût de paella
Sardines et anchois frits
Cabo de Gata
Le dernier paradis
Les monts pelés nourris de soleil
La liberté souffle sur la treille
Le vent de l’ouest ramène les mouches
Au petit jour les pêcheurs se couchent
Ils ne font qu’un avec la Nature
Comme’ le berger qui mène à pâture
Ses cent moutons à flanc de montagne
Pour que perdure’ le sang de l’Espagne
Cabo de Gata
Le dernier paradis
La hâte’ n’existe pas
Dans les maisons blanchies
Au bar El Manteca
Sur la terrasse assis
Un goût de paella
Sardines et anchois frits
Cabo de Gata
Le dernier paradis
Quelques palmiers se posent en vigie
Des pierres bouche bée sourient à la vie
La mer sereine’ vient les caresser
Quand les torrents polissent les galets
La survivance est dans la Nature
Paix et silence, l’âme qui perdure
Depuis des siècles, la sérénité
Juste une image’ pour l’humanité
© 2020 Jean-Marc Lagniel
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